Je dus en conclure que le temps m'était compté ; Le chemin s'achevait bientôt pour moi. Comment dire c'était palpable ,de savoir que dans un sens j'allais rejoindre mes ancêtres me réjouissais , mais de savoir que j'allais perdre ceux que j'adorais m'attristait .
Le goût amère de la culpabilité lacrait ma bouche , le liquide rouge coulait sur mes lèvres , s'égouttait à la pointe de mon menton sertissant mon chemisier beige de petites tâche difformes ocres .
Hélas , c'était bien le cas, de croire que devant mes yeux sombres, je me permettais de m'abreuvé de la vie des inconnus que je croisais. Bon à dire vrai cet idée me dégoûte, la vie a un goût bien amère alors que je me suis toujours demander si celle de la mort était pire, pourtant, enfin j'en connaisserais le parfum .
Après tout je restai sereine, personne n'en saurait rien, les miens viendraient me chercher à ma dernière heure, ignorante de toute la suite des évênements, du fait que ma mort soit douloureuse ou non, du rituel, j'ignorais tout de ma mort.