Vous en connaissez des légendes? Si oui, mettez en autant que vous le vouler ici,un sujet exprès pour ça!^^
Moi j'en connais deux en particulier:
1. La corriveau:
On la disait d’une grande beauté, faisant commerce avec le diable et coupable d’avoir tué 7 ou 8 maris.
Je vous livre ici l’histoire, la plus exacte possible, de Marie-Josephte Corriveau, la plus belle fille des environs de Saint-Vallier, petit village situé à quelques kilomètres de Lévis.
Ce qui s’est réellement passé Un jour de printemps 1749, les paroissiens du petit village de Saint-Vallier se rendent joyeusement à l'église pour célébrer le mariage de la plus belle jeune fille des environs.
Le futur mari est l’heureux vainqueur dans une lutte où les plus beaux et les plus riches jeunes hommes du comté lui ont disputé la belle.
Ce couple vécut heureux pendant 11 ans.
La seule ombre au tableau peut-être est que le couple restera sans enfant au plus grand malheur du père de Marie-Josephte, habile charpentier du village.
Malgré sa grande beauté, elle a tout de même une réputation assez redoutable, elle est surnommée la sorcière de Saint-Vallier.
On la dit empoisonneuse de profession et faisant commerce avec le diable.
Elle détient, paraît-il, des formules de poisons foudroyants ou à effets lents dont elle aurait hérité de La Voisin, son ancêtre maternelle (La Voisin, Catherine Monvoisin, célèbre aventurière française et diseuse de bonne aventure qui fut condamnée à être décapitée et brûlée par Louis XIV en 1680).
Un matin, les voisins voient arriver la jeune femme tout échevelée et tout hébétée.
Elle raconte en sanglotant qu'elle vient de trouver son mari mort dans son lit.
Le défunt est populaire et il est sincèrement regretté.
Chacun manifeste ses plus vives sympathies à la jeune veuve.
Personne ne soupçonne la veuve tant sa douleur est évidente.
Pourtant, quand on la voit au bras de Louis Dodier et convoler en secondes noces 3 mois seulement après la mort de son premier mari, cela fait jaser.
Trois ans s'écoulent et les soupçons finissent par s'effacer les uns après les autres.
Le matin du 27 janvier 1763, on trouve le corps de Louis Dodier, son deuxième mari, dans son écurie, le crâne fracassé par ce qui paraît d'abord être les fers de son cheval.
Cette fois, la justice s'informe et l'enquête démontre que le malheureux n’a pas été frappé par le cheval mais par une fourche de fer retrouvée près de là.
On exhume le corps du premier mari et l'on constate que sa mort a été causée par du plomb fondu versé dans les oreilles, durant son sommeil sans doute.
Les preuves s'accumulent, tellement écrasantes contre la veuve, que personne n’a plus aucun doute sur sa culpabilité.
Durant le procès, un incident spectaculaire se produit tellement que l’avocat de la Couronne s’étouffe et en perd sa perruque.
Le père de Marie-Josephte, maintenant un vieillard à cheveux blancs, s’avance vers les juges, s'agenouille et en sanglotant dit : Arrêtez, messieurs ! Ne condamnez pas une innoncente.
C'est moi qui ai tué Louis Dodier.
Je suis le seul coupable; faites de moi ce que vous voudrez.
Fou de douleur suite au témoignage d'une certaine Isabelle Sylvain, et en ne voyant aucun moyen de sauver sa fille qu'il adore, il vient se sacrifier pour elle.
Marie-Josephte accepte froidement et sans broncher le " sacrifice " de son père. M. Corriveau est condamné à être pendu.
Quant à Marie-Josephte, pour complicité, elle est condamnée à recevoir 60 coups de fouet en 3 lieux différents : sous l'échafaud, sur la place du marché de Québec et dans la paroisse Saint-Vallier, à raison de 20 coups à chaque endroit.
Également, à être marquée à la main gauche de la lettre "M" avec un fer rouge.
La cour condamne également Isabelle Martin pour parjure lors de son témoignage et à recevoir, elle aussi, 60 coups de fouet dans les mêmes conditions que Marie-Josephte Corriveau, mais que la lettre à être marquée au fer rouge sur sa main gauche serait le "P".
Son père est mené à la prison à côté de sa fille qui, habitée par la joie d'avoir échappé à l'échafaud, ne daigne même pas lui jeter un regard de pitié et de reconnaissance.
Le supérieur des jésuites à Québec, le révérend père Clapion, est appelé auprès du condamné à mort pour recevoir sa confession.
Il est estomaqué d'apprendre que la fille du condamné et bel et bien coupable.
Suite à la confession du vieillard, le prêtre lui fait comprendre qu'il n'a pas le droit de sacrifier sa vie et de fruster les fins de la justice.
La vérité est révélée aux autorités et l'on est d'autant plus implacable pour la meurtrière qu'elle a lâchement consenti à voir son vieux père subir la pendaison à sa place.
Un nouveau procès a lieu et la sentence, cette fois est : Marie-Josephte Corriveau sera mise à mort pour ce crime, par pendaison, sur les plaines d'Abraham.
Son corps sera enchaîné et suspendu à l'endroit que le gouverneur croira devoir désigner.
Après l'exécution, on forge sur le cadavre de la suppliciée une enveloppe "de fer" que l'on suspend une quarantaine de jours au bras d'un immense gibet sur les hauteurs de Lévis.
Quelle chose effrayante que cette cage de fer qui se balance au vent pour les habitants de Lévis et les passants, toute cette histoire marque l’imagination des gens et devient vite sujet de légendes plus ou moins noires.
À une époque où les déplacements sont difficiles, les gens, pour un certain temps, n’osent plus passer par la pointe de Lévis et préfèrent se rendre à Québec par voie d'eau pour faire leurs achats et vendre leurs denrées.
Cela causa un tort considérable aux petits commerces et aux aubergistes de l'endroit.
Une nuit, quelques citoyens, moins superstitieux que les autres, détachent la cage de la potence et l’enfouissent le long du mur d'enceinte du cimetière dans un petit espace réservé aux suppliciés et aux noyés inconnus.
Cela reste secret et donne lieu là encore à de nouvelles rumeurs, le diable est venu chercher sa complice …
Au fil des ans, ce n’est plus 2 maris que La Corriveau a assassiné mais 7 ou 8 avec milles détails quant aux circonstances tragiques.
En 1849, la cage est découverte et fait parler d'elle à nouveau.
Elle est exhumée et offerte aux regards curieux des gens.
Cela dure une couple de semaines mais un beau matin, on s’aperçoit que la cage a disparue.
Elle était pourtant tenue sous clé dans le sous-sol de la sacristie.
Le diable l’a-t-il encore une fois enlevée ?
Non, le diable, cette fois s’appelle P.T Barnum (les cirques Barnum & Bailey).
Maintenant, ceux qui visitent le Boston Museum peuvent apercevoir une vitrine où l’on aperçoit une masse de vieilles ferrailles brisées, tordues et rongées par la rouille et le feu.
Une petite pantcarte porte cette inscription "From Quebec".
C'est tout ce qui reste de la fameuse cage de la Corriveau, sombre témoin de la barbarie d'un autre âge.
2. La Comtesse Sanglante! (S iquelqu'un est assez fou pour la mettre tant meiux,car elle est hyper longue!!!)